Le principe de communication positive, n'est pas un phénomène moderne mais déjà initié depuis l'Antiquité (au minimum !) grâce à des penseurs dont les idées sont toujours avérées et véhiculées près de 2500 ans plus tard. De nombreux philosophes transmettent des clés nous permettant de filtrer et sélectionner les informations à communiquer afin d'avoir un dialogue authentique.
Regardons de plus près celles de Socrate et de ses trois filtres, passoires, tamis...
FILTRE DE LA VÉRITÉ
Avant d'écouter ou de partager une information, il faut d'abord s'assurer que celle-ci soit vraie, d'en confirmer sa véracité. Dans le cas contraire il vaut mieux garder le silence que de transmettre une information fausse, erronée.
Suis-je absolument certain que ce que je vais dire est vrai ? Puis-je le prouver ?
FILTRE DE LA BONTÉ
Le deuxième point sur lequel il faut être vigilant est la bienveillance de l'information. Il est essentiel de s'assurer que celle-ci est bénéfique pour la personne qui la reçoit. Si les mots, une fois prononcés, causeraient du mal-être ou de l'affliction, ils ne sont pas utiles.
Ce que je vais dire fera-t-il du bien à la personne qui l'entend ? Cela l'aidera-t-il à se sentir mieux ?
FILTRE DE L'UTILITÉ
Le troisième et dernier des filtres est de vérifier si l'information sera utile. Il est important de s'assurer que le message peut servir positivement la personne qui le reçoit ou lui apprendre quelque chose de constructif.
Ce que je vais dire sera-t-il utile pour la personne qui l'entend ? Cela lui donnera-t-il des pistes d'amélioration ?
Ces principes rejoignent inévitablement le premier accord toltèque : « Que votre parole soit impeccable » lié au pouvoir créateur des mots (explicités précédemment dans l'article consacré à Abracadabra). Si ce que vous avez à dire n'est ni la vérité, ni bon, ni utile, pourquoi le dire ? Il serait peut-être même plus sage de l'éloigner de vos pensées..
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